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Résultat d’une intervention du CCP18 en appui d’une demande d’habitants en QPV : le fait du prince.

Ney
Les habitants de la résidence Jean Cocteau située au 88-94 boulevard Ney dans le 18ème arrondissement, en quartier prioritaire de la politique de la ville, viennent d’apprendre par un trac de leur bailleur diffusé dans leur boîte aux lettre que, dans leur magnanimité, les autorités publiques avaient accepté que l’accès au chantier de construction des nouveaux bâtiments se fasse par un terrain appartenant à l’Etat  et à l’extérieur de la résidence qu’il n’amputera pas, comme prévu dans les projet initiaux. En effet ce projet soulevait de graves questions de sécurité pour les 300 familles de la résidence comptant un grand nombre d’enfants dont l’espace habituel de vie aurait été occupé par le vas et viens des engins accédant aux travaux.

Suite à la réunion publique de présentation du projet par le bailleur social et un adjoint de la mairie du XVIIIème, le CCP18, parallèlement à l’amicale des locataires a  adressé une lettre (https://conseilcitoyenparis18.wordpress.com/2018/06/07/alerte-sur-lurgence-dune-decision-pour-la-securite-du-millier-de-residents-en-qpv-boulevard-ney-dans-le-18eme/) à Monsieur Michel Cadot, Préfet de la région d’Ile-de-France, Préfet de Paris, pour attirer son attention sur cette situation préoccupante et lui demander d’autoriser le passage par un terrain contigu appartenant à l’état.

Ni Le CCP18, ni l’amicale des locataires n’ont eu la moindre réponse à leur intervention qui a cependant produit un résultat sous la forme d’une visite incognito du site de MME Cécile Escobart, déléguée du Prefet pour la politique de la ville pour les QPV des portes, cette dernière étant tombée par hasard sur le président de l’amicale des locataires.

Si on ne peut que se réjouir de cette décision heureuse et raisonnable, on ne peut que s’offusquer une fois de plus du comportement « autocratique » des services de l’état, en contradiction flagrante avec les proclamations sur la démocratie participative de la politique de la ville. Non seulement il a fallu l’intervention active des habitants pour faire prendre conscience des risques encourus et de l’évidence de la solution à mettre en oeuvre, mais celle-ci a été prise dans la défiance des habitants et dans le secret de telle sorte qu’elle apparaît bien comme le fait du prince.

La publication a un commentaire

  1. Mathieu

    Ceci confirme que le bailleur social EFIDIS déjoue régulièrement les possibles moyens d’organisation des habitants des QPV lorsqu’ils subissent le déni de démocratie.

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