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Les contributions du Conseil Citoyen Paris 18 reçues au sujet de l’évaluation à mi-parcours du contrat de ville.

Les contributions sont en bleues. Merci aux très nombreux contributeurs CITOYENS.

Evaluation à mi-parcours du contrat de ville 2015-2020 – Contribution des Conseils Citoyens (18e arrondissement)
Dans le cadre du travail en cours sur l’évaluation à mi-parcours du contrat de ville 2015-2020, les Conseils Citoyens sont mobilisés pour enrichir les travaux menés à l’échelle territoriale des deux volets :
Volet 1 : enrichir les analyses territoriales statistiques par des éléments qualitatifs sur l’évolution des quartiers de la politique de la ville
Volet 2 : enrichir le référentiel d’évaluation à l’échelle des territoires

Volet 1 : Enrichir les analyses territoriales statistiques par des éléments qualitatifs
Dans le cadre du volet 1 de l’évaluation à mi-parcours, des analyses territoriales par arrondissement, secteur et quartier ont été réalisées à partir de données statistiques. Il est proposé aux Conseils citoyens d’enrichir ces analyses par des éléments qualitatifs pour apprécier la situation des quartiers et son évolution, en répondant à ces questions en quelques lignes et en précisant si les réponses font référence à l’ensemble des quartiers de l’arrondissement ou à certains quartiers en particulier.
1) Selon vous, quels sont les principaux atouts des quartiers de l’arrondissement (situation sociale, économique, urbaine, transports, équipements, commerces, logement, espace public, scolarité, etc.) ?
Le 18ème est situé à l’entrée nord de paris en provenance du CDG par voie routière et par voie ferroviaire à travers la gare du nord (3ème européenne) et par extrapolation la gare de l’est à proximité.
Symbolique de la route des rois en direction de Saint-Denis et celle de la route des poissonniers vers le centre de Paris.
Lieu de passage et de fréquentations très importants par son attractivité
L’Ouest de la Porte Montmartre bénéficie de toutes ces structures grâce aussi à sa proximité avec le 17e..
Les edl se chargent bien de faire cet état des lieux. Cependant les actions sont très peu mises en œuvre pour valoriser les atouts et palier aux difficultés que rencontrent les habitants, qui eux résident sur place.

Territoire inégalement valorisée.
De manière générale avec leur spécificité propre, les quartiers ont des atouts en termes de développement du seul fait qu’ils sont dans la région capitale, branchée sur les courants de la mondialisation. Par ailleurs ils disposent d’importants espaces qui peuvent faire l’objet de rénovation et changer d’affectation.
Les QPV sont dans Paris.
Transport :
Concernant Amiraux-Simplon, le principal atout c’est le transport public puisqu’avec les lignes 4 et 12 on accède rapidement à tous paris.
Territoire bien desservi. Plusieurs lignes de bus, de métro, le tram, pour aller dans Paris et en banlieue, proche gare du Nord, gare de l’Est, gare Saint-Lazare.
Transports, très accessible (métro, bus, tram) les stations sont bien desservies.
Bonne offre de transports en commun
Desserte par le tramway depuis fin 2018.
La mobilité est rendue facile par les moyens de transport en commun.
Désenclavement de certains quartiers par l’arrivée du Tram.
Logements :
Répartition entre logements sociaux et parc privé, mixité HLM et privé, densité résidentielle et mixité d’habitants.

Bonne mixité sociale. Logements, loyers abordables.
Rénovation d’immeubles
Scolarité : crèche, école maternelle, école primaire, collège, université, centre de formation des métiers de l’hôtellerie, centre de formation pour handicapés
Approche socio-économique :
Equipements commerciaux.
Pas mal d’artisans dans le 18ème Ouest Porte Montmartre.
Grande proximité du commerce, à savoir beaucoup de restaurants, une grande quantité de magasins d’alimentations (ouverts tard), les marchés (fruits et légumes pas chères), les bars sympa, …
Un effort est fait pour diversifier un peu les commerces.
Une volonté de diversifier les commerces, de rendre les quartiers attractifs
L’attraction touristique, notamment dans le quartier Montmartre et marché aux puces de Clignancourt.
Pôle de commerces internationaux et de dynamiques marchandes très denses
Tourisme et « terre » d’immigration.
L’arrondissement est cosmopolite et bien vivant
Diversité humaine, générationnelle, culturelle
Animation centres sociaux et quelques associations bien implantées ; crèches, jardins d’enfants, écoles dynamiques ; marché alimentaire ;
Un accès possible aux infrastructures municipales : gymnase, piscine, bibliothèque etc…
Développement des structures de proximité : associations, Centre social, espace de vie sociale, centre d’animation.
Cadre urbain :
Les tracés des voies et les espaces remarquables.

Les jardins et les édifices monumentaux
Les écoles et espaces sportifs.
Un paysage urbain varié haussmannien et montmartrois
Bibliothèques
Situé à l’entrée nord de paris en provenance du CDG par voie routière et par voie ferroviaire à travers la gare du nord (3ème européenne) et par extrapolation la gare de l’est à proximité.
Autre :
Centre de handicapés (activités de jour et internat), centre pour personnes souffrant de troubles psychiques. Centres médicaux pourvus
2) Estimez-vous que leur situation générale se soit améliorée, dégradée ou n’ait pas évolué au cours des cinq dernières années, en fonction des différentes thématiques ?
Dégradé : en particuliers au niveau de la propreté, du respect mutuel, et de la sécurité.
Malheureusement, la situation ne s’est pas améliorée.
Pour moi, l’évolution est dans l’ensemble positive.
J’estime que la situation de ces quartiers se soit améliorée durant les 5 dernières années.
Au cours des 5 dernières années, la situation n’a fait que se dégrader, ce qui a été dénoncé par les habitants lors des différents conseils de quartier, depuis plusieurs années. Malgré les promesses des différentes autorités en charge, les différents phénomènes de dégradation ne font que s’accroître, dans, semble-t-il l’indifférence ou en tout cas l’absence de réactions des pouvoirs publics.
Les équipements prometteurs de progrès comme le jardin d’Eole, la halle Pajol sont accaparés par d’autres occupants que les habitants des quartiers qui n’osent plus s’y aventurer étant donné l’emprise des vendeurs à la sauvette, des dealers et des consommateurs de drogue.
Les équipements urbains, métro, voies publiques sont dangereux à certaines heures.
Les habitant(e)s doivent définir des trajets adaptés afin d’éviter le risque d’être dépouillé (ex. de la station La Chapelle, ligne 2) bousculé, harcelé (vendeurs de cigarettes) ou agressé.
Je n’ai pas mené d’enquête, mais il ne me semble pas que les établissements scolaires du quartier se caractérisent par la mixité (sociale, culturelle…) qui y règne.
Des espaces publics et espaces verts qui peuvent être valorisés (mail, square…).
Pas d’amélioration globale sauf arrivée du tramway.
Situation générale inchangée voire même dégradée, en 5 ans et même depuis des décennies très peu de traitement de fond d’immeubles
Pour le secteur des portes, comme le confirment les analyses statistiques bien faites, les sentiments des habitants est que la situation s’est franchement dégradée en raison,
De la gestion assez calamiteuse des travaux d’aménagent du tram,
Du maintien de friches industrielle ou de transports laissés en friches sans affectation,
Du manque de collaboration entre les acteurs publics propriétaires et responsables des divers espaces.
La constitution d’importantes zones sans véritable contrôle a constitué un appel d’air pour des populations étrangères sans attaches par ailleurs, attirées par la capitale.
Cette situation d’anomie sociale a généré une augmentation de l’insécurité et de l’insalubrité publique. Qui a, comme le montre les chiffres, dégradé l’attractivité du quartier.
La situation n’a pas évolué, elle s’est aggravée avec l’arrivée de nouvelles problématiques : migrants, jeunes mineurs marocains, colline du crack, deal plus important, sentiment d’insécurité des habitants dans leur propre quartier, emploi des jeunes….
3) Quelles sont les dynamiques positives et réalisations récentes achevées ou engagées dans ces quartiers ?
Le square Championnet : pour les enfants du quartier.
Saluer l’engagement de tous les amoureux de cet arrondissement pour les dynamiques positives réalisés ou en cours d’achèvement.
Le tram.
La deuxième sortie du métro château rouge
Une salle dédiée au sport de combat
Une déchèterie moins bruyante et mieux végétalisée
Ciné collège Berlioz
Une placette suez panama plus conviviale à la goutte d’or
Des couleurs éclatantes a la goutte d’or et la chapelle 
Fleurissement du bas de la rue des poissonniers
Des parcours sportifs dans l’espace publique
Montmartre accessible à tous (destiné à faciliter l’accessibilité du quartier Montmartre aux personnes en situation de handicap
Un salon de beauté solidaire (dans le cadre « solidarité et cohésion sociale »).
Des habitants qui refusent de partir de ce quartier malgré les difficultés rencontrées (les conditions de vie inacceptables faites aux plus faibles: enfants, personnes âgées, femmes) réagissent, se regroupent pour dénoncer une situation qui met à mal le principe d’égalité républicaine.
Des initiatives et des réalisations pour améliorer la vie quotidienne (jardin d’Eole, Halle Pajol, ouverture de quelques commerces de qualité), à condition que ces structures soient entretenues et non détournées de leur usage « normal » dans une cité.
Arrivée du tramway, aménagement mail et square Binet ?
La fin des travaux du tram et l’aménagement du boulevard Ney qui l’accompagne.
Les projets d’aménagement autour de la porte de La Chapelle vont apporter de nouvelles activités créatrices de richesse qui devraient diffuser dans le quartier.
Le prolongement du tram T3 entre la Porte de La Chapelle et la Porte d’Asnières permettant le décloisonnement du quartier
La réouverture du square Bashung
Le programme de renouvellement urbain sur les portes du 18ème  (gare des Mines-Fillettes, Chapelle Internationale, Arena2) et la requalification de la rue de la Goutte d’or / passage Boris Vian
Moyen de sécurité supplémentaires dans le cadre de la reconquête républicaine : Zone sécurité Prioritaire, où des renforts y sont alloués
Dédoublement des classes CP et CE
Le développement des structures a vocation culturelle mais les habitants des QPV ne les utilisent que très peu.
La volonté de diversifier les commerces est une approche positive car l’installation du commerce de proximité renforce le lien social et l’animation des quartiers.
L’évolution de la part des locaux vacants en diminution;  mais ces commerces ne peuvent survivre s’ils n’ont pas la clientèle de proximité.
4) Quelles sont les principales difficultés auxquelles ces quartiers sont confrontés aujourd’hui ?
Propreté (pour ne pas dire saleté), insécurité, absence d’infrastructure et de soutien aux associations pour les plus jeunes
Inaction politique qui semble être un mode de fonctionnement. Il n’y a aucun objectif concret, aucun plan d’actions, et comme nous sommes dans un quartier encore populaire, peu d’intérêt de l’aider.
Dans notre arrondissement de par sa dimension et ses moyens, la responsabilité d’agir efficacement est d’autant plus grande.
Il n’y a pas de ville durable sans ville propre : la propreté est en effet une condition fondamentale de qualité de vie et d’un environnement apaisé, en particulier dans les quartiers populaires de notre arrondissement qui concentre déjà nombre de difficultés. Les efforts de la ville en terme d’objectifs et de moyens ne sont pas au rendez-vous. Il faut proposer d’autres méthodes qui permettraient plus d’efficacité et de réactivité.
Le respect de l’espace public, que chaque citoyen a en partage, doit refléter l’esprit collectif de notre ville, pour améliorer la propreté et le cadre de vie de nos quartiers.
Il faut préserver la beauté de cet arrondissement et il est temps de lui donner une couleur plus végétale en regagnant des espaces verts face à la densité des nouveaux projets urbains.
La mixité scolaire s’arrête à partir du collège, pas de lycée public à filière général dans le 18ème qui compte pourtant 200.000 habitants
Pauvreté, chômage, malpropreté, drogue, prostitution, incivilités, irrespect
Le 18ème arrondissement est celui qui a le moins de m2 par habitant d’espace vert. Et en plus, ceux existant sont pour la plupart désertés par les enfants et parents, par les personnes âgées au bénéfice de personnes qui dégradent (jardin place de La Chapelle, square rue de département, square Baschung, jardin Rosa Luxembourg, …). Sentiment d’abandon.
Présence de quelques équipements qui sont actuellement annihilés par les problèmes de sécurité (violences aux personnes, incivilités) et d’abandon en ce qui concerne l’hygiène, et la propreté. Par exemple, les quelques espaces verts, bien peu nombreux pour une population dense, sont pour ainsi dire inaccessibles à l’ensemble de la population, soit parce qu’ils sont fermés (rats, sécurité) soit parce qu’ils sont occupés par une population exclusivement masculine désœuvrée et que l’atmosphère qui y règne est angoissante.
L’insécurité (vol à l’arraché, vendeur à la sauvette, prostitution, notamment dans les quartiers, Marcadet et château rouge).
Nuisances sonores qui perdurent après 22 heures, notamment dans les quartiers Goutte d’Or et La Chapelle. 
Trop de commerces semblent se communautariser.
Abandon des pouvoirs publics
Violence, zones de non droit
Saleté
Montée de communautarismes, liens qui se délitent entre les différentes communautés
Ces difficultés touchent TOUS les habitants, mais en particulier les plus faibles.
Besoin d’accompagnement social, d’animation jeunesse, d’implantations d’entreprises ;
La prostitution, le trafic de stupéfiants exploitant la vulnérabilité des consommateurs qui connaissent des difficultés sociales et qui y ont recours pour oublier les soucis quotidiens.
Le contrecoup découle paradoxalement de son attractivité et des fréquentations qui génèrent les incivilités sur l’espace public et la voirie. Le cadre de vie dans un sens général est fortement altéré.
Il ne serait pas étonnant de remarquer, par analyse des procès-verbaux dressé, que les auteurs d’incivilités ne résident pas nécessairement dans l’arrondissement (une analyse doit pouvoir s’envisager). 
Son manque d’attractivité pour les classes moyennes. Contrairement au secteur Goutte d’or, la gentrification n’a pas débuté. Tant que des travaux importants restent actifs et que le quartier demeure le réceptacle de populations flottantes sans attache, il sera difficile d’y faire venir habiter les salariés qualifiés qui vont bénéficier des emplois générés par les activités de services qui sont en création. A la différence de la goutte d’Or ou un habitat de petits propriétaires dispersé semble permettre une mutation de population sans heurt et en douceur.
Les portes sont constitués d’un habitat social collectif, qui représente une part importante de la population et qui occupe un bâtit ancien dont ne voudront probablement pas les nouveaux arrivants.
La question du maintien ou non de la mixité sociale, même s’il y aura un rééquilibrage social avec les programmes de logements dans les projets en cours.
Si on recherche le maintien, il faudra regarder en face la question des charges locatives trop élevées pour une partie des habitants du parc social qui semble bien s’être retrouvée dans des résidences destiné à la classe moyennes qui les a refusés en raison de l’environnement social dégradé évoqué plus haut. Se pose également la question de la participation des habitants actuels à l’l’élaboration de projets qu’ils risquent de considère leur être défavorable. Ainsi, le quartier a beaucoup d’atouts et de perspectives de développement, mais pas forcément ses habitants actuels !
Les transports pourraient être vécus par certain comme une facilité de pouvoir sortir des quartiers, créant ainsi à terme des zones dortoirs
Pas ou très peu de mixité sociale dans le logement social.
Pas assez d’espaces verts.
Un sentiment de ghettoïsation de certain secteur, de relégation.
Sentiment que les services de la propreté n’ont pas pris en compte dans leur intervention l’augmentation significative de la population, quartiers sales.
Des écoles à deux vitesses et un manque de mixité sociale évident. Sur la G.Or, il y a de la mixité dans les écoles maternelles, moins en primaire et presque plus au collège. Vérifiable, il suffit de faire la sortie des maternelles, des primaires et du collège Clémenceau. Stratégie d’évitement.
La fin des emplois aidés qui touche le monde associatif, en première ligne alors qu’ils font vivre le lien social sur le terrain.
Un taux de chômage élevé
L’existence importante d’habitats dégradés dans le privé où les actions incitatives des pouvoirs publics en matière d’amélioration du parc privé restent insuffisantes.
L’usage négatif de l’occupation de certains espaces publics (squares, jardins, trottoirs), notamment au niveau de la propreté, causant des dysfonctionnements urbains importants et des occupations inopportunes. Et qui favorise l’économie souterraine
Les difficultés sont les mêmes depuis de très nombreuses années avec le recul nous avons l’impression que cela empire.
Il y a manque évident de concertation entre les décideurs et les habitants.
Impression d’être les faire valoir de la politique mis en œuvre
La question se pose sur les critères d’évaluation pris en compte pour analyser l’impact de la Politique de la Ville sur les quartiers.

Volet 2 : Enrichir le référentiel d’évaluation à l’échelle des territoires
Le volet 2 de l’évaluation à mi-parcours du contrat de ville prévoit la construction d’un référentiel d’évaluation du contrat de ville.
Ce référentiel présente des objectifs prioritaires pour l’ensemble de la géographie prioritaire parisienne, organisés en trois thématiques liées aux priorités du contrat de ville : Grandir (éducation, jeunesse et parentalité), Travailler (emploi et développement économique) et Habiter (cadre de vie et renouvellement urbain). D’autres thématiques prioritaires sont traitées de manières transversales : la santé, l’accès aux droits et l’inclusion numérique, la lutte contre les discriminations et l’égalité entre les femmes et les hommes.
Rendre la ville accessible aux handicapés ;
C’est magnifique, mais on ne voit pas ce qui a commencé à être fait (donc s’agit-il d’un bilan ?), ni la plupart du temps, par quels moyens tous ces objectifs louables vont être mis en œuvre. Le projet est d’envergure, peut-être pourrait-on s’atteler à une ambition plus modeste, mais qui fasse apparaître des résultats visibles au bout de 3 ans.
Il me semblait qu’un bilan d’étape, au bout de 3 ans, ne consistait pas seulement à énoncer des vœux mais surtout à établir ce qui avait été accompli, à réajuster éventuellement les objectifs et les modalités d’action, et à agir ensuite pour le temps qui reste… Enrichir le référentiel, oui, mais à partir de ce qui a été fait pendant 3 ans
Les objectifs sont, trop généraux, intemporels et désincarnés. Ils sont dépourvus de la moindre dimension opérationnelle et ne sont donc pas susceptible d’une évaluation.
Les objectifs doivent être choisis pour accompagner la phase de transition pendant laquelle les grands projets structurants se réalisent. Ils doivent à la fois accompagner cette phase et préparer la nouvelle réalité du quartier.
Il est tout à fait incongru qu’aucun objectif n’ait été fixé pour la coordination des politiques publiques et pour la coopération réelle et active des acteurs publics (élus et services administratif) qui devrait logiquement en être la garante.
La participation des habitants dans toute leur diversité semble bien être l’angle mort de l’exécution du contrat de plan. Elle n’est d’ailleurs même pas évoquée dans les analyses, souvent très fouillées et pertinentes qui nous sont fournies. Elle apparait à plusieurs reprises dans les objectifs sous une forme incantatoire, sans que lui soit donné un contenu concret et opérationnel.
La participation se doit d’atteindre la diversité de l’ensemble des  habitants. Elle se construire à partir de leur préoccupation personnelle sur toutes les questions qui les concernent directement. Pour être effective et espérer jouer un rôle et peser sur les choix, la participation doit être la plus élargie possible, et doit se dérouler à travers un cadre d’organisation collective. Ce doit être rappelé dans les objectifs.
Le Conseil Citoyen a vocation à être le cadre et l’animateur de cette participation collective et active.

Grandir

Education, jeunesse et parentalité

1)      Favoriser la réussite scolaire et éducative
–         Favoriser la réussite et l’épanouissement des enfants et des adolescents
–         Développer les arts et sports à l’intérieur des écoles
–         Prévenir et lutter contre le décrochage scolaire
–         Favoriser la mixité et lutter contre l’évitement scolaire : cela ne semble pas être le cas dans le quartier La Chapelle: il faudrait analyser les statistiques de la population des élèves concernés et les taux de réussite scolaire (ainsi que les types d’orientation, études longues ou courtes)
2)      Accompagner les parents dans leur rôle éducatif et dans les relations avec l’école
–         Accompagner les parents dans l’exercice de leur rôle éducatif : Oui, c’est essentiel pour des familles nouvellement arrivées et ne maîtrisant pas toujours le français et/ou les codes sociaux
–         Faciliter le lien entre parents et écoles : oui, on le sait depuis des années.
–         Favoriser l’accès aux droits des familles les plus fragiles : oui, bien sûr. Tâche des assistantes sociales dans les établissements ?
3)      Favoriser l’insertion sociale et l’autonomie des jeunes
–         Favoriser l’épanouissement des jeunes : on ne peut pas ne pas approuver …mais par quels moyens ? 
–         Favoriser la prise d’autonomie et la valorisation des compétences Oui, comment ?
–         Favoriser l’engagement et l’exercice de la citoyenneté. Oui, comment ? Normalement, c’est une des tâches de l’école.
Travailler

Emploi et développement économique

1)      Favoriser l’accès à l’emploi et sécuriser les parcours
–         Renforcer l’employabilité des habitants des QPV par des actions d’accompagnement socio-professionnel. Oui, bien sûr
–         Favoriser l’accès à l’emploi Oui, bien sûr
2)      Favoriser l’accès à l’emploi des jeunes
Accompagner en amont l’employabilité des jeunes Oui, bien sûr
Se tourner davantage vers l’apprentissage des métiers manuels : arrêter de les rabaisser
Favoriser l’accès à l’emploi des jeunes Oui, bien sûr
3)      Agir pour le développement économique local
Diversifier et dynamiser l’offre commerciale et de services Oui, bien sûr
Intégrer l’innovation et les logiques collaboratives comme leviers de développement pour les quartiers Oui, bien sûr
Soutenir et accompagner la création et la reprise d’activités et d’entreprises Oui, bien sûr
Habiter

Cadre de vie et renouvellement urbain

1)         Favoriser l’accès, le maintien dans le logement et la mobilité choisie des ménages
–         Prévenir les situations de précarité Oui
–         Promouvoir les mobilités et la mixité Oui
–         Pas d’expulsion
2)      Faire des espaces collectifs des espaces communs
Favoriser les usages positifs des espaces publics et collectifs pour en faire des espaces communs et partagés Oui, mais on assiste à l’inverse
Systématiser la participation Citoyenne et la co-construction dans les quartiers : Non il y a le libre-arbitre
Prévenir et traiter les incivilités et les atteintes à la tranquillité publique;
Mieux entretenir les rues, espaces publics, plus régulièrement, pour lutter contre les incivilités
Créer davantage de parcs, squares, espaces verts, les animer l’été par des lectures, des jeux, des concerts, etc.
3)      Accompagner les transformations urbaines et mieux insérer les quartiers dans la ville
–        Poursuivre les transformations du tissu urbain en y associant les habitants et les usagers mais aussi en garantissant les droits des occupants avoisinant les transformations, en cas de dégradations ou gênes occasionnées par les chantiers, trop souvent sources anxiogènes.
–         Améliorer les continuités urbaines entre les quartiers, les communes riveraines et les pôles de développement
–         Diversifier l’offre de logement : concerne exclusivement les nouveaux habitants qu’on cherche à attirer. Il ne concerne par les habitants actuels à qui on ne propose rien, Au contraire il peut être perçu comme une menace. Il faut donc mettre un premier sous-objectif : rénover l’habitat existant par des programmes qui permet le maintien dans les lieux des personnes aux revenus modestes qui les habitent.
Contribuer au maillage de l’offre de services et équipements de proximité et favoriser l’accès à cette offre.
Persévérer et prioriser la lutte contre l’habitat indigne en associant les occupants victimes.

En complément de ces objectifs généraux définis pour l’ensemble de la géographie prioritaire parisienne, une première liste d’objectifs spécifiques à chaque territoire a été consolidée par les équipes locales (équipes de développement local et délégués du préfet). Il est proposé aux Conseils citoyens de compléter et prioriser les enjeux spécifiques identifiés.
Il ne concerne par les habitants actuels à qui on ne propose rien, Au contraire il peut être perçu comme une menace. Il faut donc mettre un premier sous-objectif : rénover l’habitat existant par des programmes qui permet le maintien dans les lieux des personnes aux revenus modestes qui les habitent.

Objectifs spécifiques listés pour le 18e arrondissement :

  1. GRANDIR
  • Accompagner les enfants dans leur épanouissement personnel et leur réussite scolaire, et soutenir les parents dans leurs fonctions parentales et éducatives
  • Favoriser l’épanouissement culturel (théâtre, musique, danse, slam, cinéma, expo, médiathèque…)
    Développer une offre d’activités sportives variées pour tous les enfants               
  • Développer l’articulation des ressources locales favorisant l’interaction entre les différents temps de l’enfant et le lien école/famille/quartier
  1. TRAVAILLER
  • Lever les freins à l’insertion professionnelle
  • Favoriser l’accès à l’emploi
  • Mettre l’accent sur l’insertion des jeunes
  • Faire vivre la coordination Emploi et la coordination Pieds d’immeuble à l’échelle du 18ème
  • Favoriser l’occupation des pieds d’immeuble par tout type de structures
  • Favoriser l’installation d’entreprises ou de grandes enseignes (Décathlon, Darty…)
  1. HABITER
  • Développer la qualité et les usages positifs des espaces publics et collectifs par les habitants
  • Favoriser l’implication et la participation de tous les habitants
  • Préserver les squares existants et en créer de nouveaux et/ou plus grands (lieux de rencontre indispensables)
  1. AXES TRANSVERSAUX
  • Développer l’accès aux droits et à la santé
  • Favoriser l’intégration des populations étrangères
  • Soutenir les actions en faveur de l’égalité filles –garçon
    Ces trois axes transversaux sont à traiter en priorité (à égalité, les trois sont essentiels)
  • Rendre la ville accessible aux handicapés
  • Persévérer et prioriser la lutte contre l’habitat indigne en associant les occupants qui subissent le mal-logement.

 

 

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